28.07.2022
électricité

Bilan de l’éolien en mer en France

La France doit diversifier ses sources énergétiques non carbonées et accélérer ainsi sa transition écologique. L’éolien en mer fait partie intégrante d’une solution pérenne qui contribue ainsi à notre résilience climatique au bénéfice du consommateur. Dans le cadre des procédures concurrentielles lancées par les pouvoirs publics, la CRE a plusieurs missions, elle :

  • propose au ministre chargé de l’énergie une présélection de candidatures pour la participation au dialogue concurrentiel sur la base de critères techniques et financiers ;
  • rend un avis sur le projet de cahier des charges de la procédure ;
  • reçoit les offres des candidats, les instruit et propose au gouvernement un lauréat ;
  • et encadre l’investissement lié au raccordement au réseau public d’électricité : la CRE fixe un budget cible et le gestionnaire de réseau de transport est incité financièrement à le respecter.

Comment fonctionne l’éolien en mer ?

L'éolien en mer contribue à l’atteinte des objectifs de la France en matière de développement des énergies renouvelables. La production de ces parcs est particulièrement intéressante pour le système électrique en raison de facteurs de charge élevés, de l’ordre de 40 à 60% pour les parcs modernes.

L’électricité produite par ces éoliennes est acheminée par des câbles sous-marins dans des postes électriques en mer. Elle passe ensuite par des câbles souterrains pour atteindre les postes électriques de raccordement, qui l’envoient dans des lignes à haute tension pour la répartir sur le réseau électrique.

Bilan de l’éolien en mer

Les six premiers projets français de parcs éoliens en mer posés ont été attribués entre 2012 et 2014 (procédures dites « AO1 » et « AO2 ») pour une puissance installée cumulée de près de 3 GW. Les mises en service de ces premiers parcs devraient s’échelonner entre fin 2022 (parc éolien en mer de Saint-Nazaire) et 2025.

En 2019, le lauréat de la troisième procédure concurrentielle (dite « AO3 ») a été désigné, pour la construction d’un nouveau parc éolien en mer au large de Dunkerque à un niveau de prix très compétitif (44 €/MWh) et pour une mise en service prévue en 2028.

Plusieurs nouvelles procédures sont en cours :

  • Dialogue concurrentiel dit « AO4 » pour la construction d’un parc éolien en mer de 1 GW au large de la Normandie.
  • Dialogue concurrentiel dit « AO5 » pour la construction d’un parc éolien en mer flottant de 250 MW en Bretagne Sud (il s’agira de la première mise en service d’un parc commercial flottant).
  • Dialogue concurrentiel dit « AO6 » pour la construction de deux parcs éoliens en mer flottants de 250 MW chacun en Mer Méditerranée.

Dans le cadre des procédures concurrentielles en cours et futures, la CRE est notamment particulièrement attentive à :

  • la minimisation des délais de mise en service des parcs après la désignation des lauréats.
  • l’évolution des dialogues concurrentiels vers des procédures d’appels d’offres plus standardisées, et avec la possibilité pour les candidats de déposer des offres « mixtes », leur permettant de s’affranchir du soutien de l’Etat sur tout ou partie de l’énergie commercialisée.