On distingue :
Les transformations techniques, économiques et réglementaires actuelles conduisent au développement de nouveaux modèles locaux, à la maille d’un individu ou d’une collectivité. Le développement de l’autoconsommation est ainsi favorisé :
Toutes ces conditions permettent le développement en France d’une filière d’autoconsommation, encore peu importante, mais en forte croissance
L'impact de l’autoconsommation sur le réseau diffère selon qu'elle est individuelle ou collective. En effet, dans le cas de l'autoconsommation individuelle, l’énergie autoconsommée ne transite pas par le réseau public, contrairement au cas de l’autoconsommation collective.
Pour les autoconsommateurs individuels, rien ne justifie aujourd’hui économiquement une composante de soutirage spécifique, différente de celle des autres consommateurs.
Le TURPE prend néanmoins en compte le développement de l’autoconsommation, comme tout nouveau type d’utilisation du réseau. La CRE s’assure en effet de l’efficacité et de la robustesse des tarifs pour que la modification des comportements, donc des coûts de réseau générés, amène à une évolution de facture cohérente, quel que soit l’usage de l’électricité.
Pour l’autoconsommation collective, l’enjeu principal est la valorisation ou non de certains flux transitant par la basse tension. L’autoconsommation collective peut, si elle est correctement dimensionnée et encadrée, présenter une valeur pour le système électrique.
La CRE a donc mis en place un nouveau tarif, cohérent avec les effets des consommations sur le réseau : il distingue les flux transitant par la basse tension, des flux transitant aussi par la haute tension auxquels des tarifs différents sont appliqués (les consommateurs classiques paient les coûts engendrés par un flux moyen)
Les autoconsommateurs individuels et collectifs se voient appliquer une composante de gestion spécifique qui reflète les coûts liés à leur gestion plus complexe.
La CRE a présenté ses recommandations et orientations sur les sujets liés à l’autoconsommation dans sa délibération du 15 février 2018.
Ses recommandations et orientations relatives aux dispositifs de soutien et au cadre contractuel visent respectivement à: