Les services de la CRE sont intervenus au congrès GAZELEC

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Le 13 octobre dernier s’est déroulé à Paris, le congrès GAZELEC rendez-vous des acheteurs et vendeurs, en énergie.

En marge de ce congrès plusieurs tables rondes se sont tenues. Cela a été l’occasion pour Dominique Jamme, Directeur général des services de la CRE et Emeline Spire, Directrice du développement des marchés et de la transition énergétique d’intervenir pour rappeler la position et le rôle de la CRE sur des sujets en lien avec l’actualité très riche dans le secteur énergétique.

Dominique Jamme a participé à la première table ronde qui avait pour thème : « Vers la fin de l’ARENH ? Vers une volatilité des prix accrue ? »

Autour de Timothée Furois, sous-directeur des marchés de l’énergie et des affaires sociales de la DGEC, de Gildas Barreyre, directeur énergie et affaires publiques de Seqens et Président de la commission électricité de l’UNIDEN, de Frank Roubanovitch – président du CLEEE (association de grands consommateurs industriels et tertiaires) et de Franck Wolff directeur commerce et gestion de l’énergie de GAZELEnergie, Dominique Jamme a partagé plusieurs pistes de réflexion.     

Le marché européen de l’énergie fonctionne depuis 15 ans et s’est renforcé et amélioré progressivement. L’ARENH créé en 2010 est là pour protéger les consommateurs français. Preuve en est, ils subissent moins la hausse que leurs homologues européens sur le marché de l’électricité. Mais son mécanisme n’a pas évolué depuis 10 ans et les circonstances de marché actuelles ont montré ses limites. Du fait de l’abandon de la nouvelle régulation du nucléaire liée au projet Hercule, il n’y a pas de visibilité au-delà e 2025, date de fin de l’ARENH. Les PPA sont une partie de la solution et peuvent assurer une certaine visibilité aux acteurs.

Emeline Spire a quant à elle pris la parole à l’occasion d’une table ronde intitulée : « Marché de capacité : prix, prévisibilité et impact sur les consommateurs. »

Aux côtés d’Adrien Latourte, acheteur d’énergie à Arcelor Mittal et vice-président de la commission électricité de l’Uniden et de Vincent Ringeissen, directeur des marchés de RTE, Emeline Spire a profité de ce temps d’échanges pour rappeler la position de la CRE sur le mécanisme de capacité.

Le mécanisme de capacité participe à la sécurité d’approvisionnement car il permet, avec d’autres leviers, de passer les pointes de consommation en hiver. Toutefois, les insuffisances liées à son architecture et son coût élevé nécessitent de le faire évoluer. En effet se pose notamment la question de son périmètre ; le mécanisme utilise 3,5 GW alors qu’il en finance 90. Le mécanisme de capacité est un mécanisme jeune qui a été mis en place en 2017.

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